Louis Milon’s review published on Letterboxd:
Un très très grand film ! Cimino a un véritable sens du spectaculaire dans sa mise en scène, notamment les 20 premières minutes à Harvard qui comportent une des plus grandes scènes de bal qui m’a été donné de voir au cinéma !
Les acteurs sont fabuleux, les décors majestueux et la photographie de Vilmos Zgimond, donne une pâte visuelle toute particulière au film ! La bande son de David Mansfield est extrêmement émouvante et représente bien cette relation tumultueuse au sein de ce contexte politique américain tendu.
La porte du paradis fut un des premiers échecs commerciaux du Nouvel Hollywood à la fin des années 70, et causa la fermeture du studio United Artists ainsi que la fin de ce même mouvement au profit de blockbuster plus grand public. Le film ayant coûté près de 40 millions, n’en rapporta que 4, sûrement dû au sujet compliqué qu’aborde le film à savoir la guerre civile du contré de Jackson en 1890. Les américains n’aimant pas que l’on touche à leur patrimoine historique parfois douteux, boudèrent le film à la sortie qui fut un bide retentissant. Rajouté à cela l’arrivée de Reagan au pouvoir la même année, avec son patriotisme à outrance, le film connut un grand échec.
Un chef d’œuvre maudit et hanté à jamais !